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OBSERVATOIRE PANAFRICAIN SUR LES HANDICAPS ( O.P.H.A.)

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OBSERVATOIRE PANAFRICAIN SUR LES HANDICAPS ( O.P.H.A.)
  • Dresser et faire connaître l'état des conditions de vie des pers. handicapées et alerter l'opinion, les pouvoirs publics, et autres sur l'ensemble des manquements observés dans la mise en œuvre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées
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26 août 2010

Conférence de presse: les journalistes sensibilisés aux questions des handicapés

L’ONG Handicap Alliance Internationale et la « Société sans frontière » avec la collaboration de la fondation Abilis ont organisé ce samedi 21 Août, une conférence de presse à la maison de la presse Abidjan. Avec pour thème : « Rôle des journalistes dans la promotion des droits des personnes handicapées dans un pays en voie de développement »,  le président de la société sans frontière a planté le décor en donnant les raisons de ladite conférence de presse.

Prévue pour 10 heures, c’est 40minutes  après que la conférence a debuté.

Avant d’entrer dans le  vif du sujet , deux sous thèmes ont été traités par deux conférenciers pour éclairer la lanterne du public et des journalistes sur la question de la personne handicapée. Monsieur Sanogo Yede Adama, Président de la société sans frontière pour le sous thème I : « handicap, causes et conséquences « a défini de façon sommaire le handicap avant de donner ses causes et ses conséquences. Selon lui, la définition du handicap est au centre d’un débat, car c’est selon celle-ci que les politiques de prise en compte des personnes handicapées sont orientées.

En  Côte d’ivoire, le gouvernement a opté pour la définition suivante : « les personnes handicapées sont  des personnes dont l’intégrité physique ou mentale est passagèrement ou définitivement diminuée, soit congénitalement ou sous l’effet des déficiences. » ; la malnutrition, les accidents (traumatisme), les guerres, les maladies infectieuses, les maladies non infectieuses, les maladies congénitales, la vieillesse sont quelques causes de l’handicap.  Outre  ces causes connues, il existe également les barrières caractérisées par la limitation d’accès aux domaines de la vie en société  qui constituent  le fondement du bien-être de l’homme.

En effet, cette limitation d’accès aux handicapés est une discrimination. De même que la barrière environnementale et comportementale des individus représentent 80 % de l’handicap. Les conséquences de l’handicap selon le département pour le développement international  de la Grande Bretagne ,est le signe la pauvrété des pays en voie de dévéloppement. Selon ce département, le handicap et la pauvrété forment un cycle vicieux. Sanogo Yede a rencheri en disant  qu’on ne peut parler de développement sans apporter un intérêt aux handicapés de Côte d’ivoire. En effet, le développement regroupe tout le monde et être handicapé n’est pas une malédiction..

A sa suite , monsieur Kramo Felix, responsable de  Action on Disability and Développement (ADD),  second conférencier a parlé de l’impact de la presse dans la prise en compte des handicapés dans le développement d’un pays.  En Côte d’ivoire, on a 1.800.000 handicapés regroupés en 25 associations et l’Etat octroie dix millions de francs CFA à ces associations. Il faut une prise en compte des personnes handicapées avec une politique intégrée et transversale.

Pour conclure ces deux sous thèmes, Monsieur Sanogo Yede a signifié ce qu’il attendait de la presse par deux aricles : Article8 : les médias sont encouragés à montrer les personnes handicapées sous un jour conforme à l’objet de la présente convention.

Article 21 : liberté d’expression et d’opinion, et accès à l’information des handicapés.  Il interpelle les médias à rendre leurs services accessibles aux personnes handicapées. Et les jounalistes doivent être les partenaires premiers des personnes handicapées pour une nation heureuse sans discrimination.

En somme, la société sans frontière invite la population ivoirienne à un forum du 30 septembre au 02 octobre pour la promotion des sourds.

Hugette Akpoué

SOURCE:http://www.avenue225.com/conference-de-presse-les-journalistes-sensibilises-aux-questions-des-handicapes

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11 juin 2010

Handicapés mais pas résignés

En Afrique, les handicapés luttent pour obtenir les services qui garantiront leurs droits et leur dignité

En dépit des traités, de la mobilisation ou de la charité dont beaucoup font preuve à leur égard, rien ou presque ne change dans le quotidien des personnes handicapées en Afrique. L’injustice sociale dont ils sont victimes et l’absence de volonté politique de la part des gouvernements sont souvent leurs deux… handicaps majeurs. Mais ils ne se laissent pas abattre.


Augmenter la policeDiminuer la policeImprimer l'articleEnvoyer l'article à un amiRéagir à l'article

   dimanche 6 juin 2010 / par notre partenaire Afrique Renouveau


Par Stanley Kwenda, Harare (Zimbabwe)

Masimba Kuchera est aveugle de naissance mais, à force de détermination et d’efforts, il a pu poursuivre ses études jusqu’à l’université et devenir un spécialiste de l’information. Il travaille désormais pour le Students’ Solidarity Trust, une ONG qui milite en faveur de la protection des droits des étudiants.

Bien qu’il éprouve le sentiment d’avoir réussi, M. Kuchera déplore le sort de nombreux handicapés qui ne pourront jamais réaliser leurs rêves ni même simplement aller à l’école. “Il y a très peu d’écoles publiques qui accueillent les enfants handicapés. Je me demande combien de handicapés sont scolarisés actuellement,” s’interroge M. Kuchera.

Dans les rues de Harare, des centaines de personnes handicapés mendient, la plupart vêtus de haillons, assis dans des fauteuils roulants improvisés ou se déplaçant sur des béquilles, les moins chanceux se traînant à terre sur les mains et les genoux.

La plupart d’entre eux étaient auparavant accueillis dans des institutions spécialisées, dont le Jairos Jiri Centre, Copota School, Danhiko et le foyer pour enfants de Chinyaradzo, alors financées par l’État et le secteur privé. Mais la récession économique qui a commencé en 2000 au Zimbabwe a rendu la vie dans ces foyers difficiles, et la plupart de leurs résidents n’ont pas eu d’autre choix que d’aller vivre dans la rue.

“Le gouvernement a oublié les handicapés, déplore M. Kuchera, rien ne leur est réservé dans le budget du pays pour 2010. Il n’y a pas le moindre projet ni programme en leur faveur.”

« inutiles handicapés »

Selon les experts, une partie du problème réside dans l’attitude de la société à leur égard. Le sentiment général est que leur place est dans la rue ou devant une église à mendier. La situation est pire dans les régions rurales où les enfants handicapés sont généralement confinés à la maison en raison de croyances anciennes qui les considèrent comme une malédiction divine.

“La société considère les personnes handicapées comme des poids morts encombrants qui n’ont aucun rôle à jouer,” explique Gladys Charowa, une mère célibataire qui est confinée à un fauteuil roulant depuis un accident de voiture en 2001. Elle a contribué à fonder la Disabled Women Support Organization, organisme dont elle est la secrétaire générale et qui se consacre à l’aide aux femmes et aux filles handicapées.

A cause des attitudes qui prévalent dans la société envers les personnes handicapées, celles-ci sont souvent victimes de discrimination particulièrement sévère, explique Mme Charowa.

Un rapport publié en 2004 par la section norvégienne de Save the Children conclut qu’au Zimbabwe 9 filles handicapées sur 10 ont été victimes de violence sexuelles. La moitié de ces filles souffraient de handicap mental et la même proportion était séropositive.

Négligence officielle

En Afrique australe, un certain nombre d’organisations œuvrent en faveur des personnes handicapés, en se spécialisant pour certaines sur le sort de certaines catégories en particulier, telles que les aveugles, les sourds ou les handicapés mentaux.

Joshua Malinga, confiné à un fauteuil roulant, est un des fondateurs de l’Organisation mondiale pour les personnes handicapées (OMPH). Il est aussi membre du bureau politique du parti au pouvoir au Zimbabwe, la ZANU le parti du Président Robert Mugabe.

M. Malinga jouit d’une certaine influence, mais ce n’est pas le cas de la plupart des personnes handicapées. “En Afrique, la qualité de vie des handicapés est lamentable parce que l’invalidité n’est pas socialement intégrée, explique-t-il à Afrique Renouveau. Les personnes handicapées ne sont pas représentées dans les parlements ni les instances de décision, même pour les questions qui les concernent. Les gouvernements ne tiennent pas compte des handicapés quand ils définissent leurs projets.”

L’Union africaine (UA) veut changer cet état de chose. L’organisation a lancé un Plan d’action en faveur des personnes handicapées qui reconnaît, entre autres, la nécessité d’intégrer les personnes handicapées dans la société, de les autonomiser et de les faire participer à la formulation et à l’application des politiques de développement économique et social. Le plan demande aux États membres d’allouer des crédits suffisants aux ministères et aux administrations qui s’occupent des personnes handicapées, de mettre sur pied des comités nationaux afin de coordonner l’action sur ces questions et d’inclure les personnes handicapées dans leurs programmes nationaux.

Quelques évolutions positives

Certains progrès sont à noter au plan national. Au Ghana, ces efforts s’illustrent de manière notable. On estime qu’environ 5 % de la population est handicapé, à cause de problèmes de cécité, surdité ou d’audition.

En 2006, le parlement du Ghana a voté la Loi sur l’invalidité qui garanti aux personnes handicapées les mêmes droits qu’aux autres, dans tous les domaines.

Plus récemment, le Ministre des finances et de la planification économique, Kwabena Duffour, a annoncé que le gouvernement offrirait une éducation gratuite à tous les enfants handicapés. Le gouvernement avait auparavant créé des écoles spéciales pour les handicapés dans toutes les régions du pays. Des efforts similaires sont menés en Namibie et en Afrique du Sud.

Reste que la volonté politique fait cruellement défaut dans la plupart des pays africains. « Le handicap est un état permanent qui nécessite des solutions permanentes », juge M. Malinga. Ces solutions, conclut-il, « seuls les gouvernements les détiennent ».

Un article d’ONU Afrique Renouveau

Photo : ONU / Christopher Herwig
photoHandi

9 juin 2010

Fédération Internationale des Droits de la Personne Handicapée” (F.I.D.P.H.)

I - dénomination

Fédération Internationale des Droits de la Personne Handicapée” (F.I.D.P.H.)

II – mission

Promotion et protection des droits des personnes handicapées

III- les membres

F.I.D.P.H.    à 2 sortes de membres :

a)                  des associations nationales dans les pays où il existe une Ligue nationale

b)                    des membres “directs” dans les pays où il n’existe pas de Ligue nationale.

Ceci pourrait permettre à la F.I.D.P.H. de susciter le rassemblement de personnes qui la contactent, ses membres étant ensuite “transférés” à une structure nationale.

Les avancées seront de toute façon “locales” vu que la situation est différente dans chaque pays.

F.I.D.P.H. pourrait alors être en lien direct et faire du lobbying auprès des structures supranationales.

IV – BUREAU DE LIAISON (PROVISOIRE)

c/o AGENCE OPTIMI-NOVA-EXPRESS (O.N.E.)
3746 Rue Ontario Est, Bureau 400

Montréal

Québec

H1W 1S2

Canada

TÉL. : +1-315-403-6543 ( Messagerie)

      +1-514-261-1187 (Cellulaire)

Courriel : info@main-canada.org

Vi – ACTIONS

-          Élaboration d’une Charte  des membres.

-          Légalisation et Vulgarisation  de la création de la  L.I.D.P.H.

-          Recherche de Ressources  (Fonctionnement)

-          Conception et réalisation d’un Site web

-          Définition des Missions prioritaires et principales pour soutenir :

·         La VULGARISATION

·         LA RATIFICATION

·         LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE

LA CONVENTION RELATIVE AUX DROITS DES PERSONNES HANDICAPÉES.

AUTRES

Établissement de Partenariats stratégiques

-          ONU

-          Programmes gouvernementaux

-          Personnes physiques et morales

-          Organisations

12 mai 2010

HAITI : LES CONDITIONS DE VIE DES PERSONNES HANDICAPEES

       

RAPPORT SUR LES CONDITIONS DE VIE DES PERSONNES HANDICAPEES VIVANT SUR LES CAMPS  – 10 Mai 2010

Bien avant le tremblement de terre du 12 Janvier 2010, la communauté des personnes handicapées d’Haïti, estimée à 800,000 individus,  vivait dans des conditions infrahumaines. L’accessibilité aux services de base  et le droit au travail relatifs à  cette strate sociale    constituaient la dernière des priorités pour les dirigeants du pays.   Affichant une attitude de rejet, la  grande majorité de la  société  demeure hostile à la charte universelle des droits humains qui garantie    a tout  un chacun le droit de  vivre en toute dignité. Aujourd’hui, suite à cette catastrophe naturelle qui vient augmenter considérablement cette population désœuvrée, plus que jamais, nous constatons que les personnes handicapées font toujours les frais des problèmes de planification et des  précarités  de ressources. En vue de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de cette communauté, la Fédération Haïtienne des Associations et Institutions des Personnes Handicapées d’Haïti a réalisé une étude portant justement sur leurs conditions de vie  sous le patronage du Programme des Nations Unies pour le Développement
(PNUD) et le Ministère de la Planification et de la Coopération Externe ; laquelle étude est actuellement publiée sur les sites du PNUD. Cet instrument servirait donc de référence et de boussole aux dirigeants haïtiens et étrangers toutes les fois qu’ils souhaiteraient rehausser le standard de vie de ces citoyens handicapés laissés pour compte. Car ces gens, actuellement, se retrouvent davantage acculés à un destin plus tragique que jamais.
12 Janvier 2010, date mémorable  qui a changé le courant des choses en Haïti ; date à laquelle l’environnement socio-économique, culturelle  et politique du pays s’est transformé en camp de sinistrés. La population des personnes handicapées, déjà en prise à de multiples difficultés d’intégration et d’inclusion sociale se retrouve avec un effectif estimatif de 1, 200,000 personnes handicapées, majorant ainsi le nombre de 50 %.
Quatre mois après ce désastre naturel qui a durement frappé le pays, quelles sont les dispositions adoptées en vue de la prise en charge  des personnes handicapées considérées comme la couche sociale la plus défavorisée du pays?  Comment peut-on faciliter l’accès aux services humanitaires et l’accessibilité environnementale à ces citoyens qui sont frappés d’une limitation physique, sensorielle ou intellectuelle quelconque ?
Afin de répondre à cette préoccupation, la FHAIPH, dans le cadre de sa mission a mis sur pied un comité de dépistage qui a pour objectif de visiter les différents camps d’abris provisoires et évaluer les conditions de vie dans lesquelles évoluent les citoyens handicapés de façon générale.
Les paramètres suivants sont prises en compte en vue d’évaluer la qualité des interventions des différentes organisations nationales et internationales qui fournissent des services humanitaires sur les différents sites ciblés.
-          Sécurité, Accessibilité, Support économique, sensibilisation, assistance psycho-sociale,  relocalisation
  Ce rapport fait état d’un constat sur  dix camps situés dans la zone métropolitaine et de  deux  communes en zone rurale abritant des personnes handicapées dont les suivants : 
-          Place Boyer ( Pétion-Ville) –  COHEMAGA ( Aéroport) – AVAP (Henfrasa) – Delmas 2 ( place la Paix)  -  Bas piste A1,  SOHAMO (Cité Soleil) -  COSEM (Aéroport) – Centre Hébergement Juvénat( Juvénat) –  Matissant 9 -  Trou sable ( Fontamara 27) – Maissade ( Plateau Central ) - Petit Goave -
 
. Les remarques et recommandations qui sont portées ne sont pas spécifiques à un centre en particulier mais plutôt elles  sont généralisées de façon à inciter tous les intervenants  à redresser la situation d’intégration et d’inclusion, plus particulièrement l’accessibilité  au niveau de leur stratégie de prise en charge des personnes handicapées victimes du séisme du tremblement de terre  du 12 Janvier 2010.
REMARQUES  GENERALES
-          Suite au tremblement de terre du 12 janvier 2010, plusieurs personnes handicapées se sont repliées dans les provinces afin d’assurer leur survie. La FHAIPH , un mois après le séisme, dans sa stratégie d’évaluation et d’encadrement de ses membres et des  victimes nouvellement handicapées,  a diligemment envoyé une dépêche auprès des organismes d’aides humanitaires pour répondre aux besoins de ces citoyens désœuvrés, Malgré les multiples démarches faites  au profit de ce groupe,  surtout situé dans les zones rurales, il est encore difficile de faire parvenir les produits de premières nécessités aux sinistrés handicapés qui ont pris refuges dans les secteurs reculés du pays.
 
-          Aucun programme de sensibilisation de masse et de réhabilitation des personnes handicapées n’a été introduit par la SEIPH (Secrétairerie d’Etat à l’Intégration des Personnes Handicapées) en vue de stimuler une prise de conscience citoyenne face au besoins d’accompagnement des personnes nouvellement handicapées relatif  à cette catastrophe naturelle. Le sport étant un des meilleurs instruments de réhabilitation, il n’est donc  fait aucun cas de cette approche par la Secrétairerie d’Etat à l’Intégration des personnes Handicapées
 
-          Plusieurs familles comptant au moins une personne handicapée tant au niveau de la capitale que dans les zones rurales connaissent toujours des problèmes d’abris afin de se protéger contre la saison cyclonique déjà en cours pour les périodes printanière et estivale.
 
-          Jusqu'à présent, les différents acteurs d’aides humanitaires n’ont pas encore  articulées une stratégie de distribution capable de satisfaire les attentes des victimes de la communauté des personnes handicapées. Cette distribution est surtout exécutée de façon clanique,  à travers de petits groupes; ignorant ainsi certaines institutions qui possèdent une capacité de mobilisation et de crédibilité au sein de cette communauté.
 
-          Faisant actuellement face à cette situation de relocalisation des abris provisoires, la population des personnes handicapées qui était plus ou moins répertoriée sur les camps  redevient une fois de plus  une population de nomade; rendant ainsi plus difficile la tâche de l’encadrer.
 
-          En vue d’inciter les occupants des abris provisoires de la capitale à se déplacer, les organisations non gouvernementales  réduisent considérablement les services d’aides humanitaires  aux occupants. Cette stratégie fragilise davantage les conditions de vie de la communauté des personnes handicapées.
 
-          Jusqu’à présent, il est à noter que les membres de la communauté des personnes handicapées sont exclus du programme de redressement économique d’urgence cash for work ou cash for food initié par les bailleurs de fonds. Ce qui amoindrit les possibilités de ces citoyens de s’approvisionner en produits de première nécessité sachant que les rations d’aides alimentaires distribuées par les ONG internationaux sont actuellement nettement réduites.
 
-          Malgré une amélioration  au niveau de l’accessibilité  environnementale dans les nouvelles  zones de relocalisation, les personnes handicapées sur chaise roulante sont  incapables de pénétrer dans leur logis ou dans les toilettes publiques
 
-           Sur les différents sites précités, le problème d’insécurité fait encore la une car les génératrices ne sont pas approvisionnées en carburant ce qui accentue la  vulnérabilité de cette communauté
 
-          Par ailleurs, tenant compte de leur problème de mobilité, en cas de situation d’urgence nécessitant un déplacement rapide, ces individus handicapés sont livrés à eux-mêmes. Il n’existe aucun plan d’évacuation d’urgence sur les sites et aucune formation n’est non plus donnée aux dirigeants des sites afin de mieux encadrer cette catégorie d’occupants face à une telle éventualité.
 
-          Aussi, face à cette crise économique qui s’est accentuée surtout dans le cas des personnes handicapées, plusieurs parents d’enfants  handicapées  se retrouvent à  les garder  à la maison faute de moyen économique  pour payer l’écolage. Mais encore, il n’y a eu aucune cellule d’inspection  qui soit dépêchée au niveau des institutions scolaires  afin d’assurer l’accessibilité de ces bâtiments aux étudiants handicapés. Car, le nombre de jeunes et de professeurs nouvellement handicapés s’est drastiquement  multiplié.
 
RECOMMANDATIONS :
EN terme de recommandations, nous suggérons aux différents dirigeants de prendre connaissance de l’études sur les conditions de vie des personnes handicapées effectuées par la FHAIPH ( site : PNUD – Etude sur les conditions de vie des personnes handicapées d’Haïti)  afin de mieux comprendre la problématique d’intégration et d’inclusion des personnes handicapées en Haïti et aussi de se pencher sur la possibilité d’appliquer le modèle d’inclusion Sociale 5A’s, Concept Universel de Développement Humain en vue de mieux cerner et répondre aux attentes de cette communauté déshéritée.
A-1  -   Acceptation de soi : fait référence à une campagne de sensibilisation de masse pour éduquer la société en générale à la tolérance et faciliter une meilleure prise en charge des personnes handicapées et aussi bien pour mieux supporter les personnes nouvellement handicapées dans leur processus de transition et d’acceptation de soi  comme personne vivant actuellement en situation de handicap.
 
A-2  -  Affirmation de Soi – fait référence à la mise en place de moyens permettant aux  personnes handicapées de participer à des activités pouvant les valoriser au sein de la société
 
A-3 – Autonomie – fait référence à l’implantation de programmes économiques visant à la création d’emplois afin de permettre aux personnes handicapées de se prendre en charge de façon autonome et de divorcer avec leur situation d’assistanat.
 
A-4 – Accessibilité – fait référence à la mise en place et au renforcement de procédures faisant obligation  au secteur privé  et aux gestionnaires d’espaces publiques de faciliter l’accessibilité environnementale aux personnes handicapées afin qu’elles puissent pleinement jouir de ses droits de citoyens à part entière.
 
A 5 -  Accomplissement de soi – fait référence à la valorisation des personnes handicapées face à leur réalisation ou  implication dans les activités nationales. Ceci engendre également un sentiment de fierté et d’appartenance.
En conclusion, L’application du concept permet aux dirigeants de toujours adopter une démarche inclusive face aux besoins des personnes handicapées et aussi, le cas échéant de porter certaines corrections aux situations d’exclusions existantes dans le cadre d’un processus d’intégration.  Car la reconstruction de la nouvelle Haïti ne pourra être idéale si elle n’est pas actualisée par l’adoption de principes d’inclusion visant à promouvoir les droits des personnes handicapées  en tant qu’être humain à part entière et  surtout à faciliter leur pleine jouissance par ces citoyens  à travers toutes les sphères décisionnelles et d’actions qui constitueront les piliers du développement durable du pays.
 
Jean Chevalier SANON
Président/ FHAIPH

28 janvier 2010

TRAGÉDIE D'HAITI : N'OUBLIEZ PAS LES PERSONNES HANDICAPÉES

Bonjour à toutes et à tous,
L'OBSERVATOIRE PANAFRICAIN SUR LES HANDICAPS ( O.P.H.A.)  suit avec émotion la grande tragédie qui secoue le pays frère d'Haiti.

Face à ce drame qui a balayé la capitale,  l'OBSERVATOIRE PANAFRICAIN SUR LES HANDICAPS ( O.P.H.A.) adresse toute sa sympathie au peuple qui a vecu ce ravage horrible.

l'OBSERVATOIRE PANAFRICAIN SUR LES HANDICAPS ( O.P.H.A.) TOUT EN REMERCIANT  très sincèrement tous les donateurs qui aident à secourir les populations et qui agissent pour la reconstruction d'Haiti , attire l'attention des grandes organisations humanitaires à ne pas  OUBLIEZ LES PERSONNES HANDICAPÉES  dont la peine est toujours le double de celles dites ''normales''.

UNE DISCRIMINATION POSITIVE DOIT ÊTRE INSTAURÉE À LEUR ÉGARD...

L'OBSERVATOIRE PANAFRICAIN SUR LES HANDICAPS ( O.P.H.A.) se dit prêt , en collaboration avec ses partenaires, à apporter sa modeste contribution dans ce que la communauté internationale a entrepris.

Nous nous tenons à votre entière disposition...

Le Bureau Exécutif de l
L'OBSERVATOIRE PANAFRICAIN SUR LES HANDICAPS ( O.P.H.A.)
Lomé ( TOGO)

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24 décembre 2009

JOYEUSES FÊTES DE FIN D'ANNÉES

vooooooooooL'OBSERVTOIRE PANAFRICAIN SUR LES HANDICAPS (O.P.H.A.) vous adresse ses voeux de JOYEUSES FÊTES DE FIN D'ANNÉES...

Ces voeux vont à vos familles respectives et à tous ce qui vous sont chers.

L'OBSERVTOIRE PANAFRICAIN SUR LES HANDICAPS vous remercie de votre soutien ...

JOYEUSES FÊTES DE FIN D'ANNÉES 

Le Bureau de coordination

12 décembre 2009

OBSERVATOIRE PANAFRICAIN SUR LES HANDICAP : GARDER LE CONTACT AVEC VOUS...

"Je n'ai point d'espoir de sortir par moi de ma solitude. La pierre n'a point d'espoir d'être autre chose que pierre. Mais de collaborer, elle s'assemble et devient temple. Citadelle je te bâtirai dans le coeur de l'homme."

(Antoine de Saint Exupéry, Citadelle)

Bonjour,

Nous  aperçevons de jour en jour , que vous êtes , de plus en plus nombreux,  à venir nous rendre visite , sur ce support que nous avons initié pour apporter notre contribution à la recherche de solutions pertinentes sur la question liée au  HANDICAP EN AFRIQUE.

Nous vous remercions pour tout.

Néanmoins nous serons plus ravi de  GARDER LE CONTACT AVEC VOUS  CAR VOS SUGGESTIONS ET OBSERVATIONS  nous aiderons à améliorer notre travail.

Prière nous envoyer un petit courriel à : observatoire.opha@gmail.com

Nous apprécierons

L'équipe de rédaction

2 décembre 2009

Le 3 décembre - Journée internationale des personnes handicapées

journeeeeeeeeLa Journée internationale des personnes handicapées vise à promouvoir une meilleure compréhension des problèmes liés au handicap et à mobiliser les énergies pour assurer le repect de la dignité, les droits et le bien-être des personnes handicapées. Elle cherche également à sensibiliser le public aux bénéfices de l'insertion des handicapés dans tous les aspects de la vie économique, sociale et culturelle. Le thème de cette journée repose sur l'objectif de pleine et égale participation à la société par les personnes handicapées, tel qu'il est établit par le Programme mondial d'Action pour les handicapés, adopté par l'Assemblée générale en 1982.

Comment célébrer cette Journée ?
Engagez-vous ! La célébration de cette Journée donne l'occasion à toutes les communautés intéressées - gouvernementales, non gouvernementales, secteur privé - de s'intéresser aux mesures innovatrices qui font progresser la mise en oeuvre des normes et règlements internationaux relatifs aux personnes handicapées. Les écoles, universités et autres institutions de ce type peuvent contribuer à sensibiliser les parties intéressées aux droits sociaux, culturels, économiques, civiques et politiques des handicapés.

Organisez ! Organisez des forums, des discussions publiques et des campagnes d'information sur les questions du handicap. Informez le public sur les tendances et les moyens par lesquels les personnes handicapées et leurs familles peuvent mener une vie indépendante et digne, assurées d'une sécurité financière.

Célébrez ! Planifiez et organisez des spectacles pour démontrer et célébrer les contributions des handicapés aux sociétés dans lesquelles ils vivent. Organisez des échanges et des dialogues pour illustrer la richesse et la variété des compétences, des intérêts et des aspirations des personnes handicapées.

Agissez ! Cette Journée s'intéresse tout particulièrement aux actions pratiques qui permettent de faire progresser la mise en oeuvre des normes et règlements internationaux relatifs aux handicapés, et d'améliorer leur participation à la vie sociale et au développement sur la base de l'égalité. Les médias ont un rôle significatif à jouer, pour mobiliser les soutiens pour cette Journée, mais aussi tout au long de l'année, en présentant de façon pertinente les progrès et les obstacles relatifs à la mise en oeuvre des politiques, des programmes et des projets sur le handicap et en sensibilisant le public aux contributions des handicapés.

Source : http://www.un.org/fr/

1 décembre 2009

Réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement relatifs aux personnes handicapées

Réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement relatifs aux personnes handicapées par la mise en oeuvre du Programme d’action mondial concernant les personnes handicapées et de la Convention relative aux droits des personnes handicapées - Rapport du Secrétaire général

Résumé
Le présent rapport est soumis en application de la résolution 63/150 de l’Assemblée générale et porte essentiellement sur la situation des personnes handicapées, s’agissant de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, des enseignements tirés, des synergies et des complémentarités obtenues, sur la base du Programme d’action mondial concernant les personnes handicapées, des Règles pour l’égalisation des chances des handicapés et de la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Il contient des informations sur la situation des personnes handicapées dans le contexte des objectifs du Millénaire, de la mise en oeuvre du Programme d’action mondial et des initiatives
entreprises aux fins de la prise en compte du handicap dans les activités de développement.

SOURCE: http://www.awid.org/fre/Femmes-en-Action/Nouvelles-Ressources/Realiser-les-objectifs-du-Millenaire-pour-le-developpement-relatifs-aux-personnes-handicapees

30 novembre 2009

Journée internationale des personnes handicapées 2009

thommmmmmmLe 3 décembre prochain, la communauté internationale célébrera

la  Journée

internationale des personnes handicapées.

Proclamée par l’Organisation des Nations Unies, elle est célébrée depuis 1992 afin de saluer et de reconnaître l’expérience et les capacités des personnes handicapées. Mieux, il s’agit de faire comprendre leurs conditions de vie, et de faire connaître les avantages qui découlent de leur participation à tous les aspects de la vie.

         Malheureusement, ici et ailleurs, et pour plus d’un, cela risque d’être encore, non seulement un jour ordinaire mais une autre journée de plus qui s’ajoute à la longue liste des JOURNÉES déjà célébrées tout au long de l’année.

          En effet, une petite recherche effectuée autour de nous, montre que beaucoup de gens ignorent l’existence de 

la CONVENTION RELATIVE

AUX DROITS DES PERSONNES HANDICAPÉES, qui a pourtant été adoptée le 13 décembre 2006 au siège de l’ONU et qui est entrée en vigueur depuis le 30 mars 2007.

          C’est l’occasion de saluer les pays qui l’ont ratifiée afin de donner force de loi à ce traité international qui tente de rétablir la justice. Nous avons, en effet, pris conscience que dans le monde entier, « les possibilités de participation, d'égalité et d'autonomisation pleines et entières qui s'offrent aux personnes handicapées, en particulier dans les domaines de la réadaptation, de l'éducation, de la formation et de l'emploi, demeurent plus limitées que celles dont bénéficient les personnes non handicapées. Cela est dû en grande partie au fait que les personnes handicapées, victimes d'attitudes sociales négatives, sont privées d'une jouissance à part égale de leurs droits de citoyen. Ces mêmes attitudes restreignent les possibilités de contact social et de relations personnelles étroites avec autrui pour les personnes handicapées. » (Préambule Plan d’action du Mali Décennie Africaine des personnes handicapées).

Nous, membres de MONT ALEDJO INTERNATIONAL (M.A.I.N.), une jeune organisation établie au Québec, pensons qu’en cette période cruciale de ratification de ladite convention, cette Journée internationale des personnes handicapées ne devrait pas être reléguée au second plan ni passer inaperçue.

          Convaincus que chaque individu est un handicapé potentiel, il serait souhaitable que chacun n’ignore pas le texte qui devrait permettre  « de façon significative de remédier au profond désavantage social que connaissent les personnes handicapées et  favoriser  leur participation, sur la base de l'égalité des chances, à tous les domaines de la vie civile, politique, économique, sociale et culturelle, dans les pays développés comme dans les pays en développement »  (Préambule de ladite convention – point y).

          Si le Canada, pour sa part, œuvre actuellement à la mise en place des conditions idéales en vue de sa ratification, nous pouvons aussi saluer l’engagement dynamique du Québec, et de son ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles, qui a lancé tout récemment le Plan d’action 2009-2011 à l’égard des personnes handicapées. Cet acte constitue à la fois une véritable avancée majeure et un plan visionnaire, qui ouvre la voie au processus d’éradication des stigmates sociaux où l’on associe encore trop souvent le handicap à l’incapacité.

          En attendant que

la CONVENTION

devienne aussi une réalité chez nous, M.A.I.N. en profite, à la veille de

la Journée

internationale

des personnes handicapées, pour rappeler que  selon L'Association canadienne pour les Nations Unies, plus de 500 millions de personnes souffrent de handicaps dus à une déficience mentale, physique ou sensorielle et, quelle que soit la région du monde où elles vivent, leur vie est souvent limitée par des obstacles matériels ou sociaux’’.

          Ce faisant, chacun de nous, à son niveau, peut contribuer à la construction d’une société inclusive, respectueuse des choix et des besoins des personnes handicapées et de leur famille en agissant concrètement:

-        contre les préjugés et la discrimination.

-        contre toute forme d’exploitation, de  discrimination ou de violence.

-        pour la favorisation de l’éducation et l’employabilité des personnes handicapées et

-        pour la prévention qui consiste à éviter de mettre sa vie et celle des autres en danger sur nos routes, nos lieux de travail, etc.

-        pour la participation à la vulgarisation de ladite CONVENTION qui mérite qu’on y accorde, par le biais des médias, toute notre attention, au même titre que les autres conventions telles que la convention de Tokyo, la convention des droits des enfants ou bien encore la convention contre toutes formes de discriminations à l’égard des femmes…

Enfin, MONT ALEDJO INTERNATIONAL vous appelle à porter, ce

3 décembre, un autre regard sur la question liée au handicap en général et à contribuer à la vulgarisation de ladite convention.

Faisons nôtre ce slogan bien connu  de L’A.W.I.D.,: « Le changement ne se fait pas tout seul. Nous le provoquons collectivement ».

Thomas Léro TCHASSAO

Gestionnaire des Opérations

MONT ALEDJO INTERNATIONAL (M.A.I.N.), Montréal, QUÉBEC

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